Entretien avec les directions des Centres sociaux de Vitré et la Guerche-de-Bretagne

Entretien avec les directions des Centres sociaux de Vitré et la Guerche-de-Bretagne · Christine Le Nabour députée d'Ille-et Vilaine

Entretien avec les directions des Centres sociaux de Vitré et la Guerche-de-Bretagne

Entretien avec les directions des Centres sociaux de Vitré et la Guerche-de-Bretagne

Échanges avec directions et administrateurs des Centres sociaux de Vitré et la Guerche-de-Bretagne

Ce vendredi 9 février 2024, Christine LE NABOUR était à Vitré pour s'entretenir avec M. Ronald TANCELIN - Nouveau directeur du centre social de Vitré, Mme Émeraude LECLERCQ - Directrice du centre social de la Guerche-de-Bretagne, et les administrateurs. L'objectif de ce rendez-vous était d'échanger sur la situation financière des centres sociaux de sa circonscription, au regard de difficultés qui affectent actuellement un certain nombre de centres sociaux à l'échelle nationale.


Un échange important pour mieux comprendre les raisons de cette situation et réflechir à des solutions en accord avec la volonté du Gouvernement de créer de nouveaux centre sociaux et espaces de vie sociale. C'est une volonté forte car ces structures offrent des services aux familles et aux habitants ; Ils contribuent à la cohésion sociale dans les territoires en renforçant le pouvoir d’agir des familles et des habitants et en facilitant, de plus, l’accès aux droits sur lequel Christine LE NABOUR est particulièrement attentive [notamment à l'initiative de l'expérimentation "Territoire Zéro Non Recours aux droits" qui a actuellement cours sur 39 territoires en France - Via un amendement qu'elle a fait adopter au Projet de loi dit "3 DS" (Différenciation, Décentralisation, Déconcentration et Simplification de l'action publique locale)]. Il ressort que les centres sociaux sont fortement impactés par l’inflation et par la croissance de la demande sociale, ce qui réinterroge le financement de ces structures.


 

Le mot de votre députée :

« Interpellée sur la situation financière difficile des centres sociaux, j’ai voulu cet entretien pour mieux en comprendre les raisons et tenter de trouver des solutions en cohérence avec la volonté du gouvernement de créer de nouveaux centres sociaux et espaces de vie sociale. Assurons-nous d’ores et déjà du maintien de ces structures de proximité qui créent et nourrissent le lien social tout en répondant aux besoins et envies dans les territoires »


 

Pour aller + loin : Des premières réponses

En France, pas moins de 2373 structures offrent des activités sociales, familiales, éducatives et culturelles. Elles font face à des défis croissants. En effet, l'augmentation des coûts, notamment due à l'inflation et à la hausse des prix de l'énergie, mais aussi l'entrée en vigueur au 1er janvier 2024 d'une nouvelle convention collective entraînant une revalorisation salariale du personnel. Cumulées, ces augmentations de coûts ont mis à rude épreuve les finances de ces centres sociaux.

 

Christophe BÉCHU - Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, a rappelé que dans le cadre de la Convention d'Objectifs et de Gestion (COG) et afin de tenir compte de ces revalorisations salariales dans le domaine de l'animation de la vie sociale, une mesure de hausse de 6 % sera mise en oeuvre par le relèvement du taux de prise en charge des prestations de service (celui-ci étant porté à 42,4 % pour l'animation globale et la coordination, qui sont les fonctions de base d'un centre social) et par le relèvement à 63,6 % (contre 60 % auparavant) pour les prestations de services d'animation locale - le financement des espaces de vie sociale - et d'animation collective famille [À noter que ces prestations de service ne représentent que 30 % du financement des centres sociaux, le reste étant assuré par l'État (10%) et par les collectivités (60%)]

 

Par ailleurs, le Gouvernement a demandé à la Caisse Nationale des Allocations Familiales (CNAF) de mener une enquête flash auprès des Caisses d'Allocations Familiales (CAF) de manière à consolider les situations locales en tenant compte des disparités très fortes qui peuvent découler, d'un centre social à l'autre, de l'application d'un nouveau niveau de rémunération national.