L'Assemblée nationale a récemment été le théâtre d'un événement particulièrement significatif, orchestré avec la collaboration de la Fondation pour l'Audition. Dans le cadre de la Journée Mondiale et Nationale de l'Audition 2024, un petit déjeuner a été organisé pour sensibiliser le public et les décideurs à l'enjeu crucial de la santé auditive, une cause souvent reléguée au second plan dans les débats publics.
À cette occasion Christine Le Nabour, Vice-Présidente du groupe d’étude handicap et inclusion et également Présidente du Groupe de travail du même nom, a pris la parole pour exprimer son engagement en faveur de l'inclusion et du soutien aux personnes en situation de handicap, notamment celles touchées par des troubles de l'audition. Ses prises de paroles ont mis en lumière le défi majeur que représente la perte auditive, affectant environ 11 % de la population française. Cette situation, qualifiée d'handicap invisible, exige une prise de conscience collective pour adapter la société à ces besoins spécifiques.
Une fondation mobilisée
La Fondation pour l'Audition, louée pour son engagement, joue un rôle de premier plan dans la recherche, l'accompagnement et la prévention liés à la perte auditive. Le travail de la Fondation souligne l'importance de chaque initiative pour contribuer à la solution, rappelant que la collaboration est la clé d'une société véritablement inclusive pour les personnes sourdes ou malentendantes.
Des actions appelées
L'événement a également servi de plateforme pour insister sur la nécessité d'une action gouvernementale forte. La Conférence Nationale du Handicap et l'annonce de recommandations de bonnes pratiques ont été citées comme des avancées positives, mais l'appel à la mobilisation reste pressant pour garantir une amélioration tangible de la situation.
En écho à ce message, la Fondation pour l'Audition, la Journée Nationale de l’Audition et France Acouphènes ont conjointement appelé à une action immédiate des pouvoirs publics. La prévention de la perte de l'audition, des acouphènes et de l'hyperacousie est urgente, face à des statistiques alarmantes indiquant qu'un adulte sur quatre souffre d'une forme de trouble auditif.
En conclusion, un évènement qui marque ainsi un pas en avant dans la sensibilisation et l'engagement politique envers la santé auditive. Il rappelle que l'audition, concernant toutes les générations, doit être au cœur des politiques de santé publique. L'appel est lancé pour que la prévention, le dépistage et l'accompagnement de la perte auditive soient prioritaires, pour une société où le bien-être auditif de chacun est garanti.
Le mot de votre députée :
« Ensemble, faisons de l'égalité des chances une réalité pour toutes. La perte auditive est un enjeu sociétal, qui touche des millions de français, souvent dans l'ombre et entouré de tabous. Pourtant, elle ne se limite pas à un défi individuel ; elle nous interpelle collectivement. Agissons pour une meilleure Integration et un meilleur accompagnement !»