Vœux 2024 de l'hôpital de Vitré

Vœux 2024 de l'hôpital de Vitré · Christine Le Nabour députée d'Ille-et Vilaine

Vœux 2024 de l'hôpital de Vitré

Vœux 2024 de l'hôpital de Vitré

Vœux 2024 du Centre hospitalier Simone Veil de Vitré

Christine LE NABOUR était au Centre hospitalier Simone VEIL de Vitré ce vendredi 19 janvier 2024 pour la cérémonie de vœux.


Au micro, le directeur de l’hôpital Jean BRIGNON a souligné une année 2023 mouvementée, notamment en raison d’un manque d’effectifs et de la régulation de l’intérim médical via la loi dite "Rist". Le processus de recrutement est cependant relancé. La solidarité pour pallier ce manque d’effectif au sein du territoire a été salué, avec une réelle collaboration au sein du Groupement Hospitalier de Territoire (GHT) qui comprend le CHU de Rennes et 10 centres hospitaliers dont Fougères, Janzé, Redon…


En ressort une hausse de l’activité du CH de Vitré, qui vient démontrer les besoins en matière d’accès aux soins. Une demande à laquelle le projet de restructuration de l’hôpital, enfin sur les rails avec un calendrier qui suit son cours, contribuera à répondre.


 Le mot de votre députée :

« Je salue un engagement de tous les instants au service de la santé de nos concitoyens.

Une activité croissante, l’arrivée de médecins et une solidarité au sein du Groupement hospitalier de territoire permettent de voir l’avenir avec optimisme »


 

Pour aller + loin : Qu'est ce que la Loi "Rist" ?

La loi "Rist" est le nom donné à la loi portant "amélioration de l’accès aux soins par la confiance aux professionnels de Santé". Adoptée en 2023 et votée par Christine LE NABOUR, celle-ci a été portée par la députée Stéphanie RIST. Elle encadre notamment le recours à l’intérim médical en plafonnant les revenus des médecins intérimaires à 1 390€ bruts pour 24h de travail. C’était une mesure essentielle et attendue pour préserver la santé financière des établissements hospitaliers et l’organisation des soins.

 

L’intérim médical reste utile et évidemment possible, car il permet aux établissements de répondre à des difficultés ponctuelles (tensions temporaires en ressources humaines : arrêt maladie, surcharge de travail inattendue…) Le développement abusif de l’intérim médical (qui a doublé entre 2000 et 2021, avec une accélération de près de 70% entre 2018 et 2021) engendrait des problématiques fortes pour l’hôpital et plus globalement le système de santé :

  • Différences de rémunération très importantes entre les praticiens
  • Désorganisation des services et dégradation des conditions de travail.
  • Budget conséquent pour les établissements, ce qui pesait lourd sur le budget du système de santé, financé par la Sécurité sociale

Sa mise en œuvre aura forcement ouvert une période d’incertitude qui s’est régulée au fil du temps.